Un léger courant d’allégresse…
Oullins
Théâtre de la Renaissance
avec l'Orchestre des Pays de Savoie (dir. : Julien Masmondet)
PROGRAMME - Igor Stravinsky : Concerto en ré
Tristan Murail : Cloche d’adieu, et un sourire
Wolfang Amadeus Mozart : Concerto n°9 « Jeunehomme »
Benjamin Britten : Variations on a Theme of Frank Bridge
La fougue des compositeurs, le sourire d’un pianiste, la complicité d’un jeune chef et les variations d’un orchestre de chambre pour quatre œuvres célèbres.
Il a vingt ans Mozart quand il s’éprend d’une jeune pianiste française surnommée Mlle Jeunehomme. Il faut qu’elle fût virtuose car la fougue du jeune compositeur lui fit écrire un concerto de forme dite « galante » qui se distingue par une redoutable exigence technique. L’un de ses plus célèbres opus ! Stravinsky en son siècle ne peut être comparé qu’à Pablo Picasso. Le même côté cannibale leur a fait dévorer le temps à belles dents. Chefs-d’œuvre et œuvres de circonstance alternent le parcours du compositeur du Sacre du Printemps qui crée ce Concerto en ré, œuvre plus chorégraphique que musicale. Cloche d’adieu est un sourire pour piano seul. Sorte de tombeau musical, Tristan Murail l’écrit en hommage au grand compositeur Olivier Messiaen « car le sourire de ses dernières œuvres triomphe pour toujours des angoisses et larmes d’autrefois… ». Benjamin Britten, tout comme Henry Purcell, est certainement l’un des compositeurs britanniques les plus populaires. Connu pour sa créativité et sa rapidité d’écriture, le jeune Britten, âgé de 24 ans, accepte une commande en 1937 devant être absolument composée par un sujet de sa majesté ! Ainsi naît en dix jours l’œuvre la plus populaire de la musique anglaise du 20e siècle…